Tant qu’il y aura des armes dans la nuit ;
tant qu’il y aura des âmes meurtries ;
tant qu’il n’y aura de saisons sans colère ;
tant qu’il y aura des soldats sans guerre :
tant que la patrie, sans rancœur, ne les voudra ;
tant que la terre, un jour, ne les sauvera ;
tant que ton travail, son prix, ne vaudra ;
tant que la Couronne, ses enfants saignera :
tant que les larmes, sur les morts, couleront ;
tant que les esclaves, sans le savoir, vivront ;
tant que les maîtres, dans leurs mains, les tiendront ;
jamais, leurs mots en paroles ne deviendront :
la ballade des gens libres.
(c) Daniel Viragh, 2021
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